Le déconfinement se prépare, partout en Europe, malgré des questions qui demeurent sans réponse, parce que quasiment rien de ce virus n'est connu.
J'imaginais hier que nous pourrions organiser nous-mêmes notre déconfinement... en prenant au mot le président qui disait que, après cette crise, le monde ne serait plus pareil. L'idée d'un auto-déconfinement signifie bien sûr que nous inventions dès à présent une vie d'après qui soit meilleure, non pas seulement chacun dans son coin et pour soi, mais collectivement et pour tous.
Allons-y, interrogeons la chose ! Pour ce faire, je suggère ci-après un guide - oui, un peu scolaire : c'est le métier qui transpire encore.
Allons-y, interrogeons la chose ! Pour ce faire, je suggère ci-après un guide - oui, un peu scolaire : c'est le métier qui transpire encore.
Premièrement, les faits :
Qu'est-ce que le confinement ou la crainte de la maladie ont changé dans ma vie ?
Qu'est-ce que le confinement ou la crainte de la maladie ont, de mon point de vue, changé dans la vie de tous ?
Qu'est-ce que le confinement ou la crainte de la maladie ont changé dans ma vie ?
Qu'est-ce que le confinement ou la crainte de la maladie ont, de mon point de vue, changé dans la vie de tous ?
Deuxièmement, l'affect :
Quels sentiments tel et tel changement ont-t-il éveillé en moi (désespoir, contrariété, agacement, indifférence, surprise, plaisir...) ?
Qu'est-ce qui me manque ? Qu'est-ce qui ne me manque pas ?
Est-ce que je désire revenir à telle et telle situation d'avant ou conserver celles de pendant le confinement ou en créer d'autres encore – et lesquelles - ?
Quels sentiments tel et tel changement ont-t-il éveillé en moi (désespoir, contrariété, agacement, indifférence, surprise, plaisir...) ?
Qu'est-ce qui me manque ? Qu'est-ce qui ne me manque pas ?
Est-ce que je désire revenir à telle et telle situation d'avant ou conserver celles de pendant le confinement ou en créer d'autres encore – et lesquelles - ?
Troisièmement, la raison :
Selon quels critères dois-je juger ces changements et les sentiments qu'ils induisent ?
Est-ce que, selon ces critères, je dirais de tel et tel changement qu'ils sont un bien, qu'ils sont un mal ?
Quels changements me paraissent possibles et souhaitables dans la vie d'après ?
Selon quels critères dois-je juger ces changements et les sentiments qu'ils induisent ?
Est-ce que, selon ces critères, je dirais de tel et tel changement qu'ils sont un bien, qu'ils sont un mal ?
Quels changements me paraissent possibles et souhaitables dans la vie d'après ?
Quatrièmement, l'action :
Comment ferai-je pour qu'adviennent les changements désirables pour moi-même et pour tous ?
Comment ferai-je pour qu'adviennent les changements désirables pour moi-même et pour tous ?
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Prenons un exemple qui a déjà dû vous venir à l'esprit :
- je n'utilise plus ma voiture, les voisins non plus, les gens qui allaient travailler au Luxembourg ne passent plus, ma rue est vide et silencieuse, le village aussi
- je suis sorti faire un petit tour, j'ai marché sur la départementale qui va vers Dudelange, au milieu de la chaussée, j'ai aimé ce sentiment de sécurité
- ne plus entendre le grondement continu des moteurs, ne plus être à l'affût du danger, m'a reposé
- j'ai été surpris de sentir les odeurs de frichti qui s'échappaient des maisons ; cela m'amusait parce que j'imaginais les gens et je me revoyais enfant dans la même rue avec beaucoup plus d'odeurs encore
- je n'ai rencontré personne ; après quelques minutes, j'ai ressenti une certaine gêne, ça aurait pu devenir angoissant- je me suis rendu compte que j'étais sorti sans but ; la rencontre de quelque connaissance m'en aurait fourni un
- je n'utilise plus ma voiture, les voisins non plus, les gens qui allaient travailler au Luxembourg ne passent plus, ma rue est vide et silencieuse, le village aussi
- je suis sorti faire un petit tour, j'ai marché sur la départementale qui va vers Dudelange, au milieu de la chaussée, j'ai aimé ce sentiment de sécurité
- ne plus entendre le grondement continu des moteurs, ne plus être à l'affût du danger, m'a reposé
- j'ai été surpris de sentir les odeurs de frichti qui s'échappaient des maisons ; cela m'amusait parce que j'imaginais les gens et je me revoyais enfant dans la même rue avec beaucoup plus d'odeurs encore
- je n'ai rencontré personne ; après quelques minutes, j'ai ressenti une certaine gêne, ça aurait pu devenir angoissant- je me suis rendu compte que j'étais sorti sans but ; la rencontre de quelque connaissance m'en aurait fourni un
- j'aimerais bien que les rues restent vides de voitures mais se remplissent de gens, qu'on puisse se serrer la main, se sourire, parler (même que je ne ferais pas la gueule si par mégarde quelqu'un me postillonnait dessus)
- je me rappelle que la pollution de l'air et le réchauffement climatique sont des problèmes qu'il nous faut résoudre au plus vite
- sans les voitures, ce serait mieux pour l'air que nous respirons et mieux pour le climat
- je me rappelle que la pollution de l'air et le réchauffement climatique sont des problèmes qu'il nous faut résoudre au plus vite
- sans les voitures, ce serait mieux pour l'air que nous respirons et mieux pour le climat
- je vais ressortir mon vélo, j'en parlerai à mes amis, ensemble nous donnerons l'exemple, nous formulerons des propositions au maire...
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Ca ouvre des perspectives, n'est-ce pas ? Et je ne suis que retraité ! Car si j'étais chaque jour obligé de me rendre en bagnole au Luxembourg... Hein ?
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