mardi 24 novembre 2020

Journal de redéconfinement (jour 80) - Consentement

80 jours !

Bientôt trois mois de confinement. Un quart de l’année !
Entre temps, couvre-feu et jauge limitée, masque et défense de se toucher.

Et le gouvernement et d’autres oiseaux de mauvais augure (Delfraissy), nous promettent que ça va durer, on ne sait pas jusqu’à quand mais très longtemps, tout le restant de la vie même.

Qui va accepter ça ?

- Les commerçants et artisans pas essentiels que toutes ces mesures écrasent après que les aient écrasés, non pas les gilets jaunes, comme les médias nous le rabâchent encore, mais toutes les grandes puissances financières (*) ?

- Les restaurateurs, les cafetiers, les intermittents du spectacle, qui déjà sentent venir la mort ?

- Les vieux, tout seuls dans leur deux pièces, mûrs lâcher la rampe de désespoir ?

- Les jeunes, pleins de vie et d’hormones vigoureuses, forcés de se mettre sous l’éteignoir ?

- Les braves gens qui se prennent 135 euros d’amende pour avoir dépassé d’un chouia l’horaire ou la limite kilométrique ?

Non. Personne ne va plus accepter ça.
Covid ou pas, circulation ou pas du virus, de tous les virus.
Gilets jaunes, revenez !
Ou bien nous mourrons davantage de confinement que de covid.

Et en même temps, Benalla court toujours.

Richard
(à demain, peut-être)

(*)  : constructeurs automobiles, Norauto, Carglass et autres "grandes enseignes" contre le garagiste ; grande distribution contre l’épicier, le boucher, le charcutier, le poissonnier, le fromager, le boulanger, contre tous les commerces essentiels ; Cultura et Leclerc contre le libraire ; Uber contre le taxi ; et cetera.


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