L'INSEE est une mine de renseignements. Et pas tellement difficile à exploiter.
Ne nous en privons pas.
Voici la copie d'écran d'une page d'accueil intéressante dans les circonstances actuelles.
Ci-dessous le relevé du nombre des morts, mois par mois, en France, depuis 2010 (recopié dans un tableau excel).
Dans la quatrième colonne se trouve le total des morts d'une année, de septembre à septembre (les chiffres d'octobre 2020 n'étant pas encore publiés).
Dans la colonne 5 est inscrite la population de la France à ce moment-là. (toujours selon l'INSEE)
Ce qui permet de calculer, colonne 6, le pourcentage de morts par rapport à la population totale et colonne 7 les points d'augmentation ou de diminution de la mortalité par rapport à l'année précédente.
NB : la population de Mayotte (224.000 en 2014 et 280.000 en 2020) ajoutée à cette statistique en 2014 a une faible incidence sur les calculs.
Il est vrai qu'il y avait encore assez de lits. Quoique... selon l'Obs de 2017 :
https://www.nouvelobs.com/sante/20170112.OBS3735/grippe-les-hopitaux-en-souffrance-a-cause-des-lits-supprimes-par-touraine.html
Ensuite, ça ne s'arrange pas, selon le Quotidien du Médecin en 2019 :
https://www.lequotidiendumedecin.fr/hopital/hopital-pres-de-4-200-lits-supprimes-en-2018-lhospitalisation-partielle-gagne-du-terrain
Et l'années suivante non plus, selon Les Echos en 2020 :
https://www.lesechos.fr/economie-france/social/3400-lits-dhopitaux-ont-ete-supprimes-en-2019-1249859
Le tableau montre aussi que la mortalité a, en pourcentage, et en dépit de fluctuations, augmenté lentement d'année en année. Est-ce significatif ? Je ne sais pas, mais on peut toujours émettre des hypothèses... Nul doute que les données utiles pour les vérifier se trouvent quelque part.
Enfin, pour se faire une idée de ce que représentent les épidémies pour l'humanité, on peut consulter le site de l'OMS.
https://www.who.int/csr/don/archive/year/fr
On clique sur n'importe quelle année et on a la liste des épidémies dans le monde. La vache ! On en prend plein les yeux.
Bizarre : on n'y voit pas figurer les épidémies de grippe saisonnière (coronavirus ou HN quelque chose) qui sévissent chaque hiver en Europe.
Passons. Après avoir fait le tour de toutes ces données, on constate que bien peu de maladies virales sont circonscrites à une région ou à un continent. On comprend tout de suite que les virus ne se propagent jamais autrement que sur le mode pandémique.
... ?
Richard
(à suivre)

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