Ils ne pouvaient pas s'arrêter là. Le gouvernement aurait encore une fois gagné. Maintenant qu'ils y sont, ils se doivent même de continuer jusqu'à la mort... ou la victoire. Ca va être très dur. Parce que c'est toujours la même histoire : d'un côté le pouvoir, qui a tout son temps, avec les CRS pour taper et la justice pour condamner, de l'autre les gens qui, pour se défendre de la bande qui est en train de les tondre, sont obligés de commencer par perdre de l'argent dont ils ont tant besoin.
75% des Français soutiennent les gilets jaunes. Si l'on croit à la véracité des sondages, 25% ne se prononcent donc pas ou soutiennent les brigands de l'Elysée et de Matignon. Normalement, ça devrait suffire pour qu'ils se sauvent sans demander leur reste. Mais, eux, restent, persistent et signent. toujours le même discours : on vous entend, mais on s'en fout, et vous allez en baver. On est dans le même cas de figure que le réferendum sur la constitution européenne, le refus de la démocratie. Rien que pour ça, tous ceux qui nous ont fait ce coup tordu devraient être pendus.
Faut dire que le peuple (la majorité) est un peu con, aussi. Il croit tout ce qui se dit à la télé, alors il se jette dans les bras de Macron sans chercher plus loin (pas le temps, qu'il dit... Fainéant, va !). A cet égard, je connais même des intellos qui ont moins de jugeote qu'un fox-terrier, voire qu'un Cyril Hanouna, et qui défendent encore Macron et son gang des détrousseurs de petits retraités. Oui, des bobos.
Mais maintenant, il y a le peuple qui en a marre et qui dégaine son gilet jaune. Sauve qui peut ! Les commentateurs serviles essaient d'éteindre l'incendie, mais comme les pompiers californiens, ils galèrent, s'épuisent, échouent : le mouvement sans leader va s'essouffler, le mouvement rappelle le poujadisme, le mouvement est soutenu par les extrêmes, le mouvement exprime une colère égoïste, le mouvement est anti-écologique (puisque Philippe a dit que l'augmentation du prix du carburant l'est). Et cetera.
Le mouvement, quoi qu'ils puissent en dire, existe, et peu importent les motivations des uns et des autres, il fait la démonstration, avec 75% de sympathisants, que le pouvoir est désormais en ballottage.
A suivre.
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