Ce qu’on écrit et dit de lui à longueur d’articles de presse
et d’émissions de télé :
- Wladimir Poutine est un dictateur ; il est le tsar.
- Il veut recréer la Russie des tsars et la sphère
d’influence de l’URSS
- Poutine menace d’envahir les pays baltes.
- Il soutient des dictateurs qui massacrent leur peuple.
- Poutine a muselé la presse et la télé dans son pays.
- Il a été élu grâce à des élections truquées.
- Poutine a lancé des cyber-attaques contre les Etats-Unis qui ont fait élire Trump et même contre Emmanuel Macron pour faire élire Marine Le Pen.
- Poutine a fait gazer un espion avec sa fille sur le
territoire britannique.
Etcetera.
Rien de bien, que du négatif. Il est donc clair que Poutine et la
Russie de Poutine nous sont désignés comme notre principal ennemi. L’ennemi de La-France ?
L’ennemi de l’Europe ? Davantage encore, l’ennemi de l’Occident, comme au bon
vieux temps des soviets. D’où des sanctions économiques de toutes sortes visant
à affaiblir Poutine et la Russie, l'Union Européenne suivant docilement les consignes de Washington. Et pourquoi on n’irait pas demain tout
simplement leur lâcher une bombe atomique sur la gueule ? Hein ?
Au passage, quand Mélenchon dénonçait cette façon de faire
et proposait de considérer la Russie comme un partenaire, avec qui il fallait négocier, on l’accusait bien
commodément de soutenir un dictateur et un impérialiste, et tout était dit : "Vous n'allez pas voter pour ça !"
Bref, aujourd’hui, on en est là :
Qui n’entend qu’une cloche, n’entend qu’un son. Ecoutons
comment Poutine se défend (ou fait sa propagande) grâce à ces quelques extraits
de la chaîne russe, RT France. Si ça vous semble fastidieux, passez tout de
suite à Oliver Stone (en bas).
Oliver Stone sur RT France (extrêmement intéressant jusqu’au
bout !)
et sur Europe 1
Le voilà l'ennemi public n° 1. Celui qui va nous faire oublier le libéralisme imposé par l'Europe, les déconvenues des USA et la misère sociale des Anglais. Pour détourner notre attention et nous fédérer sur une grande idée, on a agité un diable, habillé par la Pravda. Certes, Poutine n'est pas tout blanc, mais qui l'est?
RépondreSupprimerTrump doit faire face à une fronde de plus en plus puissante, en Angleterre on regrette le Brexit et la situation sociale est explosive, et chez nous, le pays gronde contre les mesures imposées par le patronat.
Alors on a trouvé le mouton noir, comme au temps de la guerre froide. Mais c'est oublier que l'élection de Trump ce n'est pas Poutine, c'est Facebook. Que le Brexit ce n'est pas Poutine, c'est Facebook. Finalement, tout ça c'est une histoire de dollars!
Alain