Macron est allé en Guyane pour se foutre de la gueule des
gens : « Je ne suis pas le Père Noël » a-t-il dit aux sinistrés
de la République qui attendaient de l’état français qu’il remplisse sa mission
de solidarité. Mais bien sûr, Macron pense que l’état n’est pas là pour aider
les pauvres à s’en tirer pas trop mal, il pense que l'état est fait pour aider les riches à s’en tirer
encore mieux. Démonstration.
On peut se demander, par exemple, si cette nouvelle sortie
est un aveu d’impuissance ou carrément un pied de nez.
Côté impuissance, oui, oui, d’accord, l’état est super
endetté (paraît-il), et alors le pauvre Macron, malgré toute sa bienveillance
pour les pauvres gens des dom-tom ne peut pas leur donner de l’argent pour
créer une université, ou des emplois dans les hôpitaux, ou dans la police, ou pour
soutenir l’activité économique, etcetera, puisqu’il n’en a pas, de l’argent, le pauvre.
D’où son « Je ne suis pas le Père Noël ». Logique.
Là où ça fait pied de nez, foutage de gueule, c’est quand on
compare ce « niet » sec et méprisant avec les cinq milliards (5.000.000.000) d'euros de cadeaux
fiscaux qu’il fera aux riches au cours de l’année qui vient (soutenu par une
assemblée de députés EM juste élus pour bouffer au râtelier). Ah oui, ça vous
reste en travers du gosier, les Guyanais, hein ?
Ben à moi aussi ! Je suis franchement dégoûté, parce
que moi, qui ai été journaliste à la télé, je fais partie des riches, comme l’a
si bien dit Macron lors de sa dernière causerie sur TF1 à mes ex-collègues… Je
ne demande que ça, pas gagner plus, juste être considéré comme
riche ! Mais putain, vous savez quoi ? J’ai même pas eu droit à la
moindre réduction d’impôts, contrairement à Bernard Arnaud, à la famille
Bettencourt, à Gattaz, à Bouygues et Bolloré et à tous les autres qui ont vu
leur ISF se réduire comme glace au soleil. C’est pas juste, merde ! Si je
suis riche, moi aussi, je veux en profiter !
Quoi ? Les pauvres ? Qu’ils n’exagèrent pas, hein,
ils ont déjà les compagnons d’Emmaüs, le Secours Catholique, le Secours
Populaire, les Restaus du Cœur, ATD quart-monde, l’Armée du Salut, les Petites
Sœurs des Pauvres, la Croix Rouge et j’en passe. Alors, ça fait un peu
beaucoup, hein, comme Pères Noël.
En fait, Macron, c’est Marie-Antoinette, la bouche pleine de
brioche, qui repousse du pied les manants venus lui réclamer du pain :
« Fais pas chier. Va juste bosser, puis crève. »
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