lundi 11 janvier 2021

A propos de vaccination contre la covid-19, quelques trucs qui ne sont pas logiques.

Commençons par les définitions.

Selon l’institut Pasteur ( https://www.pasteur.fr/en/qu-est-ce-que-immunite-collective-french ) :

1. « L'immunité collective correspond au pourcentage d’une population donnée qui est immunisée/protégée contre une infection à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population ne va plus transmettre le pathogène car il rencontre trop de sujets protégés. Cette immunité de groupe, ou collective, peut être obtenue par l’infection naturelle ou par la vaccination (s'il existe un vaccin bien entendu). »

2. « Le niveau nécessaire pour passer ou rester sous le seuil épidémique dépend du taux de reproduction de base de la maladie, le R0 (lire R zéro), c’est à dire du nombre moyen d’individus immunologiquement naïfs qu’un sujet va infecter après contact. Plus ce taux de reproduction de base est élevé, plus le pourcentage de sujets immunisés doit être élevé. »

3. « L’immunité collective est calculée comme suit :
Immunité collective = 1 - 1/R0.

Par conséquent, le calcul pour obtenir ce pourcentage permet d'obtenir les résultats suivants :
- 50 % pour la grippe,
- 70% pour Covid-19,
- 90 à 95 % pour la rougeole. »

On comprend bien qu’il s’agit là d’une explication sommaire, destinée au « grand public » qui notoirement ne pige que pouic à la science et n’a par conséquent pas besoin qu’on s’évertue à lui démontrer des choses qui demeurent hors de sa portée.
Mais enfin, tout de même, l’auguste institut aurait pu nous indiquer au moins comment se calcule le taux de reproduction de la maladie, ce fameux R0 qui détermine combien il faut vacciner de gens pour obtenir l’immunité collective dont la promesse est qu’elle fera disparaître le virus !

Par parenthèse, il me semble qu’il s’agirait plutôt du taux de propagation du virus, le bon sens nous incitant à faire une différence entre porteur du virus et malade de la covid. Il se trouve en effet que 86% des personnes contaminées n’ont aucun symptôme, leurs défenses naturelles étant sans doute capables d’empêcher le virus de nuire, puis de le détruire (Science et Avenir : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/86-des-personnes-contaminees-par-le-covid-19-n-auraient-pas-de-symtpomes_148191  ).

En cherchant un peu, on trouve des réponses à la question du comment se calcule le R0. Dans Wikipedia par exemple : (https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_reproduction_de_base ) :

« Si R0 est facile à conceptualiser, le calcul de R0 se révèle difficile. Ainsi, au début de l'épidémie de CoVid-19 en 2019, 12 équipes scientifiques ont cherché à calculer le R0 de la nouvelle maladie : leurs résultats ont varié du simple au quintuple (de 1,5 à 6,685). »

Nous voilà bien avancés ! Mais nous pouvons raisonnablement supposer que, comme c’est le cas pour beaucoup de théorèmes médicaux jamais démontrés, car indémontrables, que le RO est établi statistiquement et ne représente donc qu’une probabilité, dans un lieu ou une région donnés, dans des conditions données (confinement ou pas), pour une population déterminée, assez nombreuse, avec en outre toutes les erreurs humaines commises au moment de la collecte des données.

Tout statisticien honnête vous dira qu’on peut faire dire n’importe quoi à des statistiques, tant qu’on peut choisir ses critères et introduire à volonté des variables de pondération ou d’ajustement.

Bon. Admettons tout de même que le calcul final soit bon, que contre l’épidémie de Covid-19, ce soient 70% de la population qui devraient être immunisés, soit naturellement par contact avec le virus, soit par la vaccination.

 

Et bam ! C’est à partir de là que ça cloche.

1. Pour commencer, il apparaît maintenant que seulement 50% (à 60%) de Français immunisés suffiraient à enrayer l’épidémie, information largement diffusée dans les médias, comme par exemple celui-ci : https://www.bfmtv.com/sante/50-a-60-des-francais-vaccines-un-chiffre-suffisant-pour-atteindre-l-immunite-collective_AN-202012230260.html

C’est également le discours officiel du gouvernement, qui semble donc avoir écarté le calcul de l’institut Pasteur pour s’inspirer plutôt de son propre comité scientifique.

20% de la population en moins, ça fait 13 millions de personnes et une assez colossale marge d'approximation !

2. En même temps, on apprend par un article du Lancet, relayé par Science et Avenir (https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-pourquoi-la-strategie-de-l-immunite-collective-serait-une-dangereuse-erreur_148426 ) que l’immunité collective atteinte naturellement ne serait pas prouvée scientifiquement. Sous-entendu que seule est prouvée l’immunité atteinte par la vaccination.

Et par quel secret mécanisme, cette différence, s’il-vous-plaît ? Pas trouvé d'explication.

2. Là-dessus, l’Académie Nationale de Médecine rappelle que, « même dans les pays les plus affectés par la pandémie, les niveaux d’immunité collective sont trop faibles pour escompter un ralentissement spontané de la propagation du virus ». (article complet ici : https://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-vaccination-contre-la-covid-19-pourquoi-hesiter )

L’immunité naturelle existerait donc bel et bien. Evidemment, elle ne peut pas se faire si vous empêchez le virus de se transmettre. Qu’en serait-il si on le laissait circuler un maximum dans la population sans risque (pour les facteurs de risque, voir ici : https://urgences-serveur.fr/covid-19-mise-au-point-quotidienne.html?lang=fr ), tout en protégeant les personnes qui risquent des formes graves de la covid ?
Logiquement, le virus ne devrait rapidement plus avoir de terrains sur lesquels se développer…

Bon. De ces assertions contradictoires, nous pouvons conclure assez prosaïquement que l’immunité collective est une sorte de dogme, assez vaguement défini, mais reconnu comme efficient ou non, selon l’expert qui en fait usage.
Elle constitue essentiellement le fondement de la doctrine du vaccin. C’est même comme si elle avait été inventée pour justifier la vaccination à grande échelle.

Il est d’ailleurs parfaitement assumé par nos décideurs que l’objet de la vaccination est d’accélérer l’accession à l’immunité collective.


Prenons pour vraie la stratégie qui consiste à vacciner massivement pour tuer au plus vite le virus et voyons ce qu’il en est.

1. Côté vaccination, ça démarre assez mal. Selon le site  Covid Tracker, mis à jour régulièrement, (https://covidtracker.fr/vaccintracker ), 1.000.000 de Français auront été vaccinées d’ici au 30 mars 2021, ce qui représentera 1,5% de la population.

A ce train-là, quand on aura fini, au bout de quelques années, de vacciner les 50% nécessaires, le virus aura sans doute déjà muté plusieurs fois, malgré que cet été et cet automne, les détracteurs du Pr Raoult avaient décrété que les mutants du virus n’existaient pas (les voilà contredits bien sèchement par sa variante britannique, et nous attendons toujours qu’ils fassent amende honorable).

Bref, on est très loin du compte. Cette campagne de vaccination ne donne pas du tout le sentiment d’une action d’urgence, mais ressemble bien plutôt à un challenge impossible à tenir. Peut-être même le seuil à atteindre finira-t-il par descendre à 40%...

2. Quant au virus, si on le laissait circuler parmi la population qui ne risque rien ou seulement des symptômes bénins, il pourrait à lui tout seul, comme en mars dernier, avoir un R0 de 3 et ainsi, chaque personne en contaminant 3 nouvelles, nous amener à une immunité qui tendrait vers les 70% en quelques semaines ou quelques mois tout au plus - 70% maximum ! car il faudrait évidemment durant cette période mettre au confinement les 25% de plus de 60 ans et les autres personnes à risque, souffrant de diabète, d’obésité, de troubles cardiaques, etc.

Mais aussitôt on objecte : « Ce serait atroce de confiner les vieux. »
Eh bien, c’est déjà fait.
« Mais avec le vaccin, les formes de la covid sont moins graves. »
Qu’est-ce qui le prouve ? Est-ce qu’on a déjà un retour sur ce point 

 

Mais après tout, admettons que le vaccin soit l’unique solution.

Ca n’empêche pas le festival des incohérences de continuer.

Le vaccin Pfizer était bien censé devoir être administré en 2 doses à 3 semaines d’intervalle, n’est-ce pas ? « Très important de faire la piqûre de rappel ! » nous a-t-on précisé.

Et voilà que le délai entre les deux injections est passé à six semaines !
- Est-ce que le vaccin sera aussi efficace ?
- Oui, oui, pas de problème, nous rassure-t-on.
On veut bien le croire, mais pourquoi ne pas l’avoir dit avant ?

Certains ont même évoqué la possibilité de n’injecter qu’une demi-dose à chaque fois.
- Est-ce qu'alors le vaccin sera aussi efficace ?
- Oui, quasiment pareil, nous rassure-t-on.

Et voilà que déboule la variante britannique du coronavirus.
- Est-ce que le vaccin sera aussi efficace contre celui-là ?
- Selon toute vraisemblance, la réponse est oui, nous rassure-t-on.

Le public, dans sa grande ignorance, ne peut pas comprendre que les normes changent comme ça tout le temps. Qu’est-ce que c’est que ce bricolage ? Qu’est-ce que le fabricant Pfizer en dit ? Ben, il n'en dit rien. Alors le public se met à penser que chez Pfizer ils ne savent pas trop ce qu’ils font, qu’ils pondent leurs processus au doigt mouillé...

Peut-être les complotistes vont-ils même jusqu’à soupçonner le laboratoire de vouloir vendre son vaccin à n’importe quel prix pour les malades et au prix fort pour la collectivité. 
Peut-être vont-ils jusqu’à soupçonner le gouvernement et le comité scientifique de bricoler leurs mesures en fonction de la pénurie de vaccins ?
Et de là à dire que politiques et laboratoires sont complices, il n’y a qu’un pas qu’ils franchiront allègrement, les conspirationnistes !

Alors quand en plus le labo Pfizer entretient le secret autour de son étude, ça n’arrange pas vraiment les choses.
Son vaccin devrait conférer une immunité de 95% !  OK, mais comment Pfizer a-t-il établi ce chiffre astronomique ? L’entreprise a-t-elle eu suffisamment de temps pour procéder à la vérification nécessaire ? Est-ce qu’elle a plongé des vieux, passé 60 ans, vaccinés, dans un bain de virus actifs (au hasard : un supermarché ou une rame de métro) et constaté qu’ils n’avaient pas ou moins développé la maladie que le groupe témoin qui avait reçu un placebo ? En fait, personne n’en sait rien. Le labo n’a publié qu’un « document d’information sur l’étude. » L’étude elle-même est restée secrète. ( https://www.vidal.fr/actualites/26337-vaccin-pfizer-biontech-contre-la-covid-19-enfin-des-donnees-a-analyser.html )


 Bon, les amis, la science, même dans un domaine aussi complexe que le médical, c’est quand même la science, oui ou merde ? C’est-à-dire un minimum d’exactitude, de rigueur et de cohérence. Ou alors chacun fait sa petite tambouille sans se préoccuper de science, en manipulant les chiffres comme ça l’arrange ?

 

Pour ajouter à la farce, le docteur Blachier, par ailleurs pourfendeur de la chloroquine et ardent défenseur de la vaccination, se confie
- ici : (https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-un-gag-de-plus-le-dr-blachier-evoque-le-problemes-des-aiguilles-chez-laurence-ferrari_461315 ) :

- et là : ( https://twitter.com/Le___Doc/status/1347609219323858944 )

 

Pff ! Ca devient difficile de prendre tous ces gens-là au sérieux.
Pas étonnant que les Français se méfient !

 

Question subsidiaire : combien coûte le vaccin Pfizer ?

30 euros par dose, soient 60 euros par immunité. c'est écrit là :
 ( https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-comment-un-vaccin-peut-il-couter-si-cher_fr_5fd0a663c5b652dce5848ed7 ).

Multiplié par 33.262.000 Français (50% de la population), ça fait 1.995.720.000 euros. A cela s’ajoutent encore le prix de la conservation en supercongélateur, le transport express en fourgon frigorifique, le salaire des gens qui assurent toute cette logistique et celui du soignant qui pique. 

La Sécurité Sociale va déguster.

On apprend dans le même article du "Huff" que : « Les entreprises [Pfizer et Moderna] lèvent beaucoup de fonds privés pour la recherche et la production de ces produits [servant à la fabrication du vaccin]. C’est ce qui explique le prix plus élevé de ces deux vaccins que ceux produits par AstraZeneca ou Johnson & Johnson. »

Nous pouvons donc être sûrs que sur chaque vaccin nous payons les dividendes que ces généreux investisseurs ne sauraient attendre trop longtemps.
Mais enfin, c’est normal : business is business.

 

Pour finir sur une note vraiment tragique,
voici le leitmotiv, le mantra, la rengaine de toute cette campagne pour la vaccination : « Le vaccin est notre seul espoir de retrouver une vie économique normale. » citation de Frédéric Bizard, économiste expert en protection sociale.

Ca sonne à la fois comme une menace et un chantage, qui permet aux pires hurluberlus de demander la vaccination obligatoire et le passeport vaccinal

Et c'est là que se niche l’essence même de la sale connerie qui préside à nos destinées dans ce monde : l'obsession du contrôle des esprits.

Un économiste quelconque (tapez dans une poubelle, il en sortira des flopées), appelé à la rescousse en tant qu'expert en santé publique, vous assène un dogme que tout scientifique honnête jamais ne soutiendra, parce qu'il n'y a pas de rapport entre le virus, la maladie et la vie économique.
Le virus affecte les corps, le médecin soigne les corps, mais c'est la mauvaise gestion de la pandémie qui tue l'économie - et personne pour la soigner ! Seule la finance se porte bien, révélant une fois encore son visage de charognard qui prospère sur le malheur. 

Mais les gens, les honnêtes, les scientifiques véritables, qui voient toute cette honteuse mascarade n'ont pas accès aux canaux du main stream. Il va falloir se battre pour, encore et encore.

Finalement, quoi qu’on veuille nous faire croire, le grand cafouillage de 2020, qui n'a sûrement pas fini de nous en faire voir, montre qu’il y a autant d’experts bidon, de tartufes sans vergogne, dans les médias que de fake news sur Internet.

Ciao !

 

1 commentaire:

  1. Richard, vous faites partie des gens qui cherchent à comprendre par eux mêmes. C'est très mal vu en ce moment ! Si vous regardiez BFM télé toute la journée, vous ne vous poseirez pas la question du prix (merci pour l'info, autour de 30 € donc...), ni des garanties données aux labos contre les effets secondaires (il y en a toujours, sur très peu de personnes mais aucun vaccin n'a donné AUCUN effet secondaire).

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