Il n’y a plus que le service public, parfaitement mis au pas dès le lendemain de l’élection de Macron, et quelques chaînes privées spécialisées dans le bavardage en continu (et qu’il est désormais inutile de nommer) pour défendre et trouver géniales les lubies, bourdes et billevesées que Macron, Castex, Véran et autres Schiappa produisent chaque jour à la vitesse du "çon".
Le JT présenté par notre régionale Carole Gessler nous en fournit l’archétype, criant de flagornerie et sans la moindre vergogne. C’est grave. Parce que « les cons, ça ose tout » - disait fort justement Michel Audiard. Et nous sommes, hélas, gouvernés par des imbéciles sans culture, des incompétents pusillanimes, des connards vaniteux. Triples buses !
Contrairement à ce qui se ressasse de JT en JT, on sait maintenant comment soigner la covid et éviter d’envoyer les gens en réanimation grâce à des traitements développés par les médecins qui s’occupent vraiment de soigner, rien à voir avec ces épidémiologistes de salon qui ne font que bidouiller des chiffres sur des tableurs Excel. Alors même que les personnes à risque risquent moins désormais de se retrouver en situation de péril, ce gouvernement s’en tient toujours à son objectif de réduction des dépenses de l’hôpital public et continue donc tranquillement de fermer des lits, de réduire les effectifs, de diminuer les budgets de fonctionnement.
C’est exactement le contraire de ce qu’il faut faire si on veut que les malades de la covid soient correctement soignés. Rappelez-vous cette consigne du mois de mars dernier : pour éviter l’engorgement des urgences, restez chez vous !
En plus de ça, ces buses criminelles s’amusent à nous faire crever d’inactivité, de pauvreté, de solitude, de sécheresse, de désespoir. Nous voilà, gens de rien, les cobayes d’une future société concentrationnaire.
Plus besoin de camps pour empêcher les idées subversives et les rébellions : enfermés chez nous, la télé pour seul horizon, un flic armé patrouillant devant la porte, nous sommes bien mieux tenus, toute contestation étant aussitôt réprimée ; 135 puis 1500 euros d’amende, ça refroidit. Comme ont été refroidis à coups de LBD et de grenades de désencerclement les gilets jaunes. Merci la police.
Ouvrons une parenthèse. Ils sont fâchés, la police, paraît-il,
depuis que Macron a admis des violences policières. Du coup, ils boudent, refusent
de faire du zèle (mais ne sont pas en grève) et ne verbalisent pas autant qu’il
faudrait les contrevenants au couvre-feu.
Ils nient qu’il y ait des violences policières, malgré les images ; en
tout cas, ils ne veulent pas qu’on en parle. Ils ne supportent pas d’être les
mal aimés de
Pas tous, bien sûr. Mais je me demande si ce n’est pas par vice qu’ils font semblant de croire que tous les français les mettent tous dans le même panier ; par un esprit de corps mal compris ou par la crainte de représailles internes... ? Reconnaissons toutefois qu’il est difficile de faire le tri, parce que tout de même, c’est le métier qui veut ça. Même un bon gars, une fois au milieu du troupeau, aura du mérite à ne pas suivre le mouvement de la charge, complice du pire par obligation de service.
Alexandre Langlois, policier lanceur d’alerte, va être puni pour son honnêteté : https://www.youtube.com/watch?v=FrPhm2Vvm1E&feature=push-u-sub&attr_tag=jxI-kyHBZKd4uZ8u%3A6
J’avais cette discussion avec un flic de la famille. Je lui ai demandé ce qu’il pensait de cette instit’ qui avait attaché un enfant à sa chaise, s’il en déduisait que tous les profs étaient sadiques, si l’opprobre d’un devait retomber sur tous, s’il était juste de nier l’existence de cette violence professorale. Il n’a pas répondu.
Fermons la parenthèse et passons à cette petite séquence
édifiante entendue sur France inter. Un professeur (j’ai oublié son nom) de
l’Académie de Médecine, à propos du dernier changement de stratégie en matière
de masques, contredit le ministre de la santé. C’est aussi dans
Et le journaliste aussitôt de se dire choqué par cette outrecuidance, ce crime de lèse-majesté.
Qui croyez-vous ? L'Académie ou le ministre ? Difficile de choisir son camp, hein ? On se demande si la vérité scientifique comporte et s'accommode de cette sorte de contradictions, et puis on cherche ailleurs ce qui pourrait motiver l’un et l’autre. On n’est pas loin de céder à la prospective conspirationniste.
A ce propos, écoutez la députée européenne EELV, Michèle Rivasi, qui n’a rien d’une complotiste. https://www.youtube.com/watch?v=P_rwtxzC13s
Vous avez confiance, vous, en des firmes multinationales et une commission européenne qui signent des contrats aux clauses secrètes que même les députés n’ont pas le droit de connaître ? Ca pue fort le conflit d'intérêts, ou la mafia, non ? Mais au grand jour…
Pourquoi ces gens-là s’obstinent-ils à nous promettre le salut par la vaccination alors qu’il est désormais évident que jamais l’immunité collective ne sera atteinte, puisqu’il n’y aura même pas assez de vaccins pour les 50% indispensables, puisque en outre ce vaccin n’immunise que trois mois et qu’il faudra donc recommencer à vacciner les premiers alors qu’on sera encore très loin d’avoir vacciné les derniers.
Et voici qu’ils décrochent le pompon, mettent la cerise sur le gâteau, défoncent le mur de la connerie : les cafés et restaurants n’ouvriront pas avant le 6 avril, au plus tôt, et les mesures d’urgences dureront jusqu’à l’automne, au moins.
En attendant l'état d'urgence permanent ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire