jeudi 17 janvier 2019

A force de flashballs, haïr la police deviendra une chose normale.

Chers amies, chères amis (*)

"C à vous" (sur la TNT à Sarko, la télé gratuite où fleurissent toutes les fake-news du MEDEF, de la Commission Européenne, du gouvernement Philippe et du CAC40... ) est une émission affligeante de conformisme, de parti pris, de soumission au pouvoir, orchestrée par des animateurs et des animatrices déficientes mentalement ou alors très salopes (mais plus certainement les deux). 
Après "Je suis Charlie", face à la colère des gilets jaunes, elles ont en effet jour après jour chanté "Je suis la police", avec componction, comme il se doit. C'est qu'elles braient toujours avec le pouvoir, ces indigentes ! (*)

Mais il m'arrive de zapper et de m'arrêter dessus, pour vérifier si j'ai toujours autant de raisons de ne pas y regarder. Et paf ! la surprise : l'invité, David Dufresne, journaliste à Libération, relate les violences de la police, calmement et sans (presque) accuser personne, en faisant quelques constatations percutantes, lorsque toutefois on lui laisse la parole. Forcément, ça m'accroche. 

Même cette vieille pute de Cohen (ex de France Inter et sioniste sans discernement) doit faire semblant d'avouer que oui, la police tire... pour mutiler ? (non, il n'ira pas jusque là). Et puis rapidement lui et toute sa bande reprennent leur cantilène habituelle qui est de défendre le gouvernement et sa police politique. En gros, c'est les gilets jaunes, avec leur regard et leurs mains nues, qui terrorisent la police. Pauvre France ! 
David Dufresne a bien du mérite de ne pas s'énerver.

C à voir ici.

Après ça, comment voulez-vous demander aux gilets jaunes de rester non violents ?
Et pourtant, et pourtant ils le sont, et ils l'ont toujours été :
Vraiment trop forts ces gilets jaunes ! Je dirais même : admirables !

Conclusion : il faut dare-dare dissoudre les CRS, les gardes mobiles et autres sections d'assaut destinées à mater le populo récalcitrant. Mais d'abord, virer Macron. Sinon, on n'en sortira pas. Il faut arracher le Néron de son fauteuil et le raccompagner à sa chaumière (oui, il paraît qu'il n'a aucune fortune) où il pourra jouir paisiblement de sa retraite de président.

 Ce sera encore la revendication des "Gilets Jaunes, acte X". J'ai dans l'idée que ces diables-là vont de nouveau nous surprendre !

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(*) C'est ma petite-fille qui m'a demandé pourquoi en grammaire le masculin l'emporte toujours sur le féminin. Je lui démontre ici que non : comme en Français, il n'y a pas de neutre (genre le "they" anglais) , c'est le dernier cité qui réclame l'accord (un très vieil usage françois). Après, on choisit de mettre qui on veut en dernier, hein. Mais l'écriture inclusive, ah non ! C'est moche, trop connoté, et puis c'est un truc de fainéant. Je préfère encore répéter, mes chers amis, mes chères amies, je vous ai compris et comprises. 

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