Commençons par les définitions.
Selon l’institut Pasteur ( https://www.pasteur.fr/en/qu-est-ce-que-immunite-collective-french
) :
1. « L'immunité collective correspond au pourcentage d’une population donnée
qui est immunisée/protégée contre une infection à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population ne va plus transmettre le pathogène car
il rencontre trop de sujets protégés. Cette immunité de groupe, ou collective,
peut être obtenue par l’infection
naturelle ou par la vaccination (s'il existe un vaccin bien entendu). »
2. « Le niveau nécessaire pour passer ou rester sous le
seuil épidémique dépend du taux de
reproduction de base de la maladie, le R0 (lire R zéro), c’est à dire du
nombre moyen d’individus immunologiquement naïfs qu’un sujet va infecter après
contact. Plus ce taux de reproduction de
base est élevé, plus le pourcentage de sujets immunisés doit être élevé. »
3. « L’immunité collective est calculée comme suit :
Immunité collective = 1 - 1/R0.
Par conséquent, le calcul pour obtenir ce pourcentage permet
d'obtenir les résultats suivants :
- 50 % pour la grippe,
- 70% pour Covid-19,
- 90 à 95 % pour la rougeole. »
On comprend bien qu’il s’agit là d’une explication sommaire,
destinée au « grand public » qui notoirement ne pige que pouic à la
science et n’a par conséquent pas besoin qu’on s’évertue à lui démontrer des
choses qui demeurent hors de sa portée.
Mais enfin, tout de même, l’auguste institut aurait pu nous
indiquer au moins comment se calcule le taux de reproduction de la maladie, ce fameux
R0 qui détermine combien il faut vacciner de gens pour obtenir l’immunité
collective dont la promesse est qu’elle fera disparaître le virus !
Par parenthèse, il me semble qu’il s’agirait plutôt du taux de propagation du virus, le bon
sens nous incitant à faire une différence entre porteur du virus et malade de
la covid. Il se trouve en effet que 86%
des personnes contaminées n’ont aucun symptôme, leurs défenses naturelles
étant sans doute capables d’empêcher le virus de nuire, puis de le détruire (Science
et Avenir : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/86-des-personnes-contaminees-par-le-covid-19-n-auraient-pas-de-symtpomes_148191 ).
En cherchant un peu, on trouve des réponses à la question du
comment se calcule le R0. Dans Wikipedia par exemple : (https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_reproduction_de_base
) :
« Si R0 est facile à conceptualiser, le calcul de R0 se
révèle difficile. Ainsi, au début de l'épidémie de CoVid-19 en 2019, 12 équipes
scientifiques ont cherché à calculer le R0 de la nouvelle maladie : leurs
résultats ont varié du simple au quintuple (de 1,5 à 6,685). »
Nous voilà bien avancés ! Mais nous pouvons
raisonnablement supposer que, comme c’est le cas pour beaucoup de théorèmes médicaux jamais démontrés, car indémontrables, que le RO est établi
statistiquement et ne représente donc qu’une probabilité, dans un lieu ou une
région donnés, dans des conditions données (confinement ou pas), pour une
population déterminée, assez nombreuse, avec en outre toutes les erreurs humaines commises au
moment de la collecte des données.
Tout statisticien honnête vous dira qu’on peut faire dire
n’importe quoi à des statistiques, tant qu’on peut choisir ses critères et introduire à volonté des
variables de pondération ou d’ajustement.
Bon. Admettons tout de même que le calcul final soit bon,
que contre l’épidémie de Covid-19, ce soient 70% de la population qui devraient être immunisés, soit naturellement par contact avec le
virus, soit par la vaccination.
Et bam ! C’est à partir de là que ça cloche.
1. Pour commencer, il apparaît maintenant que seulement 50% (à
60%) de Français immunisés suffiraient à enrayer l’épidémie, information largement
diffusée dans les médias, comme par exemple celui-ci : https://www.bfmtv.com/sante/50-a-60-des-francais-vaccines-un-chiffre-suffisant-pour-atteindre-l-immunite-collective_AN-202012230260.html
C’est également le discours officiel du gouvernement, qui semble
donc avoir écarté le calcul de l’institut Pasteur pour s’inspirer plutôt de son
propre comité scientifique.
20% de la population en moins, ça fait 13 millions de
personnes et une assez colossale marge d'approximation !
2. En même temps, on apprend par un article du Lancet, relayé
par Science et Avenir (https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-pourquoi-la-strategie-de-l-immunite-collective-serait-une-dangereuse-erreur_148426
) que l’immunité collective atteinte
naturellement ne serait pas prouvée scientifiquement. Sous-entendu que
seule est prouvée l’immunité atteinte par la vaccination.
Et par quel secret mécanisme, cette différence, s’il-vous-plaît ? Pas trouvé d'explication.
2. Là-dessus, l’Académie Nationale de Médecine rappelle que, « même
dans les pays les plus affectés par la pandémie, les niveaux d’immunité collective sont trop faibles pour
escompter un ralentissement spontané de la propagation du virus ».
(article complet ici : https://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-vaccination-contre-la-covid-19-pourquoi-hesiter
)
L’immunité naturelle existerait donc bel et bien. Evidemment,
elle ne peut pas se faire si vous empêchez le virus de se transmettre. Qu’en
serait-il si on le laissait circuler un maximum dans la population sans risque
(pour les facteurs de risque, voir ici : https://urgences-serveur.fr/covid-19-mise-au-point-quotidienne.html?lang=fr
), tout en protégeant les personnes qui risquent des formes graves de
la covid ?
Logiquement, le virus ne devrait rapidement plus avoir de
terrains sur lesquels se développer…
Bon. De ces assertions contradictoires, nous pouvons conclure
assez prosaïquement que l’immunité
collective est une sorte de dogme, assez vaguement défini, mais reconnu comme
efficient ou non, selon l’expert qui en fait usage.
Elle constitue
essentiellement le fondement de la doctrine du vaccin. C’est même comme si elle
avait été inventée pour justifier la vaccination à grande échelle.
Il est d’ailleurs parfaitement assumé par nos décideurs que l’objet de la vaccination est d’accélérer
l’accession à l’immunité collective.
Prenons pour vraie la stratégie qui consiste à vacciner massivement
pour tuer au plus vite le virus et voyons ce qu’il en est.
1. Côté vaccination, ça démarre assez mal. Selon le
site Covid Tracker, mis à jour
régulièrement, (https://covidtracker.fr/vaccintracker
), 1.000.000 de Français auront été vaccinées d’ici au 30 mars 2021, ce qui
représentera 1,5% de la population.
A ce train-là, quand on aura fini, au bout de quelques années,
de vacciner les 50% nécessaires, le virus aura sans doute déjà muté plusieurs
fois, malgré que cet été et cet automne, les détracteurs du Pr Raoult avaient
décrété que les mutants du virus n’existaient pas (les voilà contredits bien sèchement
par sa variante britannique, et nous attendons toujours qu’ils fassent amende
honorable).
Bref, on est très loin du compte. Cette campagne de
vaccination ne donne pas du tout le sentiment d’une action d’urgence, mais ressemble
bien plutôt à un challenge impossible à tenir. Peut-être même le seuil à atteindre finira-t-il par descendre à 40%...
2. Quant au virus, si on le laissait circuler parmi la
population qui ne risque rien ou seulement des symptômes bénins, il pourrait à
lui tout seul, comme en mars dernier, avoir un R0 de 3 et ainsi, chaque
personne en contaminant 3 nouvelles, nous amener à une immunité qui tendrait
vers les 70% en quelques semaines ou quelques mois tout au plus - 70% maximum !
car il faudrait évidemment durant cette période mettre au confinement les 25%
de plus de 60 ans et les autres personnes à risque, souffrant de diabète,
d’obésité, de troubles cardiaques, etc.
Mais aussitôt on objecte : « Ce serait atroce de
confiner les vieux. »
Eh bien, c’est déjà fait.
« Mais avec le vaccin, les formes de la covid sont moins
graves. »
Qu’est-ce qui le prouve ? Est-ce qu’on a déjà un retour
sur ce point
Mais après tout, admettons que le vaccin soit l’unique
solution.
Ca n’empêche pas le festival des incohérences de continuer.
Le vaccin Pfizer était bien censé devoir être administré en 2
doses à 3 semaines d’intervalle, n’est-ce pas ? « Très important de
faire la piqûre de rappel ! » nous a-t-on précisé.
Et voilà que le délai entre les deux injections est passé à
six semaines !
- Est-ce que le vaccin sera aussi efficace ?
- Oui, oui, pas de problème, nous rassure-t-on.
On veut bien le croire, mais pourquoi ne pas l’avoir dit
avant ?
Certains ont même évoqué la possibilité de n’injecter qu’une
demi-dose à chaque fois.
- Est-ce qu'alors le vaccin sera aussi efficace ?
- Oui, quasiment pareil,
nous rassure-t-on.
Et voilà que déboule la variante britannique du coronavirus.
- Est-ce que le vaccin sera aussi efficace contre celui-là ?
- Selon toute vraisemblance, la réponse est oui, nous rassure-t-on.
Le public, dans sa grande ignorance, ne peut pas comprendre
que les normes changent comme ça tout le temps. Qu’est-ce que c’est que ce
bricolage ? Qu’est-ce que le fabricant Pfizer en dit ? Ben, il n'en dit rien. Alors
le public se met à penser que chez Pfizer ils ne savent pas trop ce qu’ils font,
qu’ils pondent leurs processus au doigt mouillé...
Peut-être les complotistes vont-ils même jusqu’à soupçonner
le laboratoire de vouloir vendre son vaccin à n’importe quel prix pour les
malades et au prix fort pour la collectivité.
Peut-être vont-ils jusqu’à soupçonner le
gouvernement et le comité scientifique de bricoler leurs mesures en fonction de
la pénurie de vaccins ?
Et de là à dire que politiques et laboratoires
sont complices, il n’y a qu’un pas qu’ils franchiront allègrement, les conspirationnistes !
Alors quand en plus le labo Pfizer entretient le secret autour de
son étude, ça n’arrange pas vraiment les choses.
Son vaccin devrait conférer une
immunité de 95% ! OK, mais comment
Pfizer a-t-il établi ce chiffre astronomique ? L’entreprise a-t-elle eu
suffisamment de temps pour procéder à la vérification nécessaire ? Est-ce
qu’elle a plongé des vieux, passé 60 ans, vaccinés, dans un bain de virus
actifs (au hasard : un supermarché ou une rame de métro) et constaté
qu’ils n’avaient pas ou moins développé la maladie que le groupe témoin qui
avait reçu un placebo ? En fait, personne n’en sait rien. Le labo n’a
publié qu’un « document d’information sur l’étude. » L’étude elle-même
est restée secrète. ( https://www.vidal.fr/actualites/26337-vaccin-pfizer-biontech-contre-la-covid-19-enfin-des-donnees-a-analyser.html
)
Bon, les amis, la science, même dans un domaine aussi
complexe que le médical, c’est quand même la science, oui ou merde ? C’est-à-dire
un minimum d’exactitude, de rigueur et de cohérence. Ou alors chacun fait sa
petite tambouille sans se préoccuper de science, en manipulant les chiffres
comme ça l’arrange ?
Pour ajouter à la farce, le docteur Blachier, par ailleurs
pourfendeur de la chloroquine et ardent défenseur de la vaccination, se confie
- ici : (https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-un-gag-de-plus-le-dr-blachier-evoque-le-problemes-des-aiguilles-chez-laurence-ferrari_461315
) :
- et là : ( https://twitter.com/Le___Doc/status/1347609219323858944
)
Pff ! Ca devient difficile de prendre tous ces gens-là
au sérieux.
Pas étonnant que les Français se méfient !
Question subsidiaire : combien coûte le vaccin
Pfizer ?
30 euros par dose, soient 60 euros par immunité. c'est écrit là :
( https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-comment-un-vaccin-peut-il-couter-si-cher_fr_5fd0a663c5b652dce5848ed7
).
Multiplié par 33.262.000 Français (50% de la population), ça
fait 1.995.720.000 euros. A cela s’ajoutent encore le prix de la conservation en
supercongélateur, le transport express en fourgon frigorifique, le salaire des
gens qui assurent toute cette logistique et celui du soignant qui pique.
La Sécurité Sociale
va déguster.
On apprend dans le même article du "Huff" que : « Les
entreprises [Pfizer et Moderna] lèvent beaucoup de fonds privés pour la
recherche et la production de ces produits [servant à la fabrication du vaccin].
C’est ce qui explique le prix plus élevé de ces deux vaccins que ceux produits
par AstraZeneca ou Johnson & Johnson. »
Nous pouvons donc être sûrs que sur chaque vaccin nous payons
les dividendes que ces généreux investisseurs ne sauraient attendre trop longtemps.
Mais enfin, c’est normal : business
is business.
Pour finir sur une note vraiment tragique,
voici le leitmotiv, le mantra, la rengaine de
toute cette campagne pour la vaccination : « Le vaccin est notre seul
espoir de retrouver une vie économique normale. » citation de Frédéric
Bizard, économiste expert en protection sociale.
Ca sonne à la fois comme une menace et un chantage, qui permet aux pires hurluberlus de demander la vaccination obligatoire et le passeport vaccinal.
Et c'est là que se niche l’essence même de la sale connerie qui
préside à nos destinées dans ce monde : l'obsession du contrôle des esprits.
Un économiste quelconque (tapez
dans une poubelle, il en sortira des flopées), appelé à la rescousse en tant qu'expert en santé
publique, vous assène un dogme que tout scientifique honnête jamais ne soutiendra, parce qu'il n'y a pas de rapport entre le virus, la maladie et la vie économique.
Le virus affecte les corps, le médecin soigne les corps, mais c'est la mauvaise gestion de la pandémie qui tue l'économie - et personne pour la soigner ! Seule la finance se porte bien, révélant une fois encore son visage de charognard qui prospère sur le malheur.
Mais les gens, les honnêtes, les scientifiques véritables, qui voient toute cette honteuse mascarade n'ont pas accès aux canaux du main stream. Il va falloir se battre pour, encore et encore.
Finalement, quoi qu’on veuille nous faire croire, le grand cafouillage de 2020, qui n'a sûrement pas fini de nous en faire voir, montre qu’il y a autant d’experts bidon, de tartufes sans vergogne, dans les médias que de fake
news sur Internet.
Ciao !