mercredi 2 juin 2021

Ariane Chemin ou Marie-France Etchegoin - Les invités de France Inter

 2 juin 2021

« Raoult, une folie française »

Un livre, une enquête par
Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin

L’une ou l’autre, je ne sais plus laquelle, est interviewée par le duo des inénarrables Demorand et Salamé.

Après nous avoir raconté un bout de sa vie, sa mère, son ego, son QI, ses réussites (certes, mais acquises dans des domaines trop faciles pour avoir de la valeur), l’autrice, avec l’aide des interviewers, nous présente le Pr Raoult comme un rusé showman qui a su surfer sur les modes et les réseaux sociaux, passer par-dessus les autorités, jouer contre les sommités de la science, jusqu’au conspirationnisme, pour construire sa réputation.

Ce qui permet au Demorand de conclure : « Alors, génie ou charlatan ? A vous de décider, chers auditeurs. »

Pas un mot sur le déchaînement de haine et de violence dont Raoult a été l’objet et qui n’est pas encore à son terme, ce livre faux-jeton le prouve, tout comme l’acharnement actuel de cette madame Bik qui s’amuse à chercher des erreurs dans les publications de Raoult pour les balancer sur Twitter. La folie, c'est chez ces gens-là qu'elle est.

Pas un mot sur l’usage de l’hydroxychloroquine dans le monde et pas un mot sur le scandale des conflits d’intérêt au sommet du conseil scientifique, sur les mensonges d’état à propos d’à peu près tout, sur les fausses études et les études refusées, sur le fiasco du Remdesivir, et cetera.

Bref, un livre pour continuer d’imposer la pensée unique. Même vouloir simplement discuter le dogme officiel sur le covid, ou quoi que ce soit d’ailleurs, est devenu un crime que, sous la dictature de Big Pharma, on ne vous pardonne pas. Le professeur Perrone, par exemple, a été puni pour avoir critiqué la gestion de la soi-disant crise : allez hop ! Démissionné de son poste de chef de service. 

Ce livre perroquet ne crée pas d’intelligence, c'est un livre pour rien.



lundi 31 mai 2021

Amélie de Montchalin - Les invités de France Inter

31 mai 2021

Amélie de Montchalin
Ministre de la transformation (sic) et de la fonction publique

 Madame de Montchalin vient nous parler de la réforme de la haute fonction publique et surtout de la suppression de l’ENA.

On sent qu’elle a bachoté : elle récite. En résumé, l’objectif est de mettre à la place des préfets et des hauts fonctionnaires actuels des gens compétents, proches de la réalité du terrain et qui méritent leur place, dit-elle.

On comprend donc que les énarques sont incompétents et déconnectés de la réalité du terrain.
Tout le portrait du président Macron.

Mais nous ne sommes pas naïfs, évidemment : la réalité du terrain, dans la bouche d’un macroniste, ce n’est pas le chômage, la pauvreté, les difficultés quotidiennes, le manque de services publics, la dégradation de l’école, la paupérisation de l’hôpital public… non, le terrain d’un macroniste, c’est la macroéconomie, l’entreprise, l’actionnariat, l’ubérisation, le marché, le fric. D'où cohérence avec la réforme (voir ci-après)

Du contenu de la réforme cependant, de comment les futurs fonctionnaires seront nommés, Madame ne dit rien.
N’étant pas naïfs, nous subodorons l’entourloupe.

Et premièrement, n’aurions-nous pas dû être consultés puisque l’Etat, n’est-ce pas, c’est nous, le peuple français. La fonction publique est en effet à notre service. Normal  que nous puissions choisir collectivement la forme qu’elle prend.

Mais non. Le peuple compte pour du beurre. La voix du peuple, les macronistes (tout comme les LR, le RN et le PS), ils s’en foutent. Collectivement, nous sommes trop dangereux… pour eux, bien sûr. Nous sommes donc considérés pas eux comme des enfants dénués de raison. Et ce par des incompétents coupés du terrain qui ne méritent pas le pouvoir que moins d’un cinquième d’entre nous voulait au départ leur confier.

Si nous pouvions par un RIC révoquer nos élus, il y a longtemps que Macron serait retourné chez Rothchild. Et ni Sarkozy, ni Hollande n’auraient terminé leur mandat. 

Deuxièmement, nous savons bien que dans la bouche d’un néolibéral, il n’est pas de compétence valable en dehors de l’entreprise : management de la rentabilité, c’est-à-dire tout pour l’actionnaire.

Prenons donc le pari que cette réforme,en cohérence avec les principes néolibéraux, garantira que les prochains préfets et hauts fonctionnaires seront choisis parmi les cadres supérieurs des grandes entreprises, des banques et autres multinationales, et que leurs compétences seront alors bien sûr rémunérées à leur juste valeur. Objectif : continuer d’affaiblir l’Etat jusqu'à ce que notre voix n'ait plus aucune valeur.

Alexandre Benalla, qui dirige une société de sécurité, a toutes ses chances.

 

vendredi 5 mars 2021

Vaccins : question à la présidente de la Commission...

 ... une occasion de me lâcher un peu, après une période de confinement. Ce sont des choses que vous connaissez sans doute, mais parfois on y gagne à remettre sur le métier l'ouvrage qu'on croyait terminé.

Voici toute la droite européenne impassible, écoutant le discours de cette petite Insoumise qui leur montre à quel point ils ont perdu le contrôle et confié le pouvoir aux financiers plutôt qu'aux médecins dans la lutte contre la pandémie (à moins qu'ils en soient sciemment complices !)... 
... comme sont impassibles les ministres de Macron face au député qui leur démontre le démantèlement programmé de la production française, la destruction de la sécurité sociale mutualiste, l'aggravation de la pauvreté et des injustices dont ils sont les responsables...
... comme sont impassibles les élus de chez nous, ceux du SMITU Thionville - Val de Fensch, quand nous leur démontrons comment ils ont saboté le transport public dans notre région et continuent de le faire en laissant encore une fois une entreprise privée (ou semi-privée) décider à leur place.
Dossier à lire ici :
  https://fr.calameo.com/read/0041082321b9b91d5f3d6?fbclid=IwAR2sfIMwsiXUNj_QuLNMOCy57rZsYBiGynIKtxt8zT4DyDVxi17doSlQ8LY

On se demande comment ces gens font pour rester impassibles en toute circonstance. 
Explication : ils sortent tous de la même école. 

On n'apprend en effet que deux choses à Sciences Po, à l'ENA, dans les écoles de commerce, dans les sphères d'influence des partis qu'on nomme "de gouvernement", c'est-à-dire les partis qui ne veulent rien changer, dans toutes ces couveuses à serviteurs du fric destinés à infiltrer le secteur public pour favoriser des intérêts privés au détriment du grand nombre... on apprend :

1. comment favoriser toujours et par tous les moyens le capital contre le travail, contre la santé, contre la justice, contre l'équité, contre la pensée, contre l'humain

2. comment ne jamais se laisser fléchir, comment se blinder dans le mensonge et la mauvaise foi pour ne pas dévier de l'objectif ( voir 1)

Tout le reste est billevesée : il n'existe pas de science économique, encore moins libérale, en dehors de cette doctrine en deux points qui n'est en somme qu'une logique de prédateur glouton et sans conscience, celle du loup de la fable, qu'un bas instinct antisocial, un vice. 

Les gros capitalistes peuvent se le permettre parce que jouissant de la puissance de l'argent, ils satisfont leurs appétits et imposent leurs volontés sans courir le moindre risque. Leur richesse leur confère le pouvoir qui lui-même leur permet d'augmenter leur richesse qui à son tour assoit d'autant mieux leur pouvoir, et ainsi de suite. 

Le cycle se prolonge sans fin car ils ont su se protéger, se construire des boucliers :
l'organisation du monde (OMC, OMS, paradis fiscaux...)
- les états de plus en plus faibles face à eux
- les lois, les traités, qui leur sont toujours plus favorables
-
 la police et la justice qui ont de moins en moins prise sur eux
-
 100% des grands médias dont ils sont propriétaires
- la propriété indiscutable des outils de travail et l'accaparement de nombre de biens communs qui sont leurs moyens de chantage politique et social. 

"Mais comment ça marche ?" demande l'ingénu.
Eh bien, de la même façon que :
- les patrons des grandes multinationales se sont vu à partir des années 70 attribuer des rémunérations de plus en plus énormes par les capitalistes actionnaires
- que les politiciens de haut vol se sont vu, par les mêmes, rémunérés de plus en plus grassement pour leurs bons et loyaux services, cela de mille façons détournées dont la première est l'embauche dans le privé avant le pantouflage dans le public puis le soutien politique qui mène peu à peu au sommet de l'Etat (ex : Macron, Philippe)
- que des scientifiques, des experts en toutes choses, dans le domaines de la médecine en particulier, se sont vu, toujours par les mêmes, gratifier de cadeaux et de jolis salaires pour des travaux guère sérieux et parfois non réels
- que les journalistes se sont vu starisés en échange de leur complaisance, de leur silence, de mensonges quotidiennement répétés,
de la même façon, tous, nous tous, sommes la cible de semblables manoeuvres de corruption.

Ainsi les enseignants ont-ils été à leur tour corrompus lorsqu'en échange de leur silence et de leur complicité à l'égard des réformes successives qui depuis les années 70 ont rendu l'école impuissante à mener à bien sa mission, ils ont accepté la diminution du temps passé devant les élèves, puis la suppression des cours du samedi, en même temps que leur statut et leurs salaires évoluaient à la hausse, ce qui n'empêche pas qu'ils soient plus que jamais traités comme des laquais.
Ainsi la carrière des juges est-elle soumise au bon plaisir du ministre de la justice, ce qui pousse évidemment à la complaisance à l'égard du monarque.
Ainsi en allait-il de la promesse de suppression de la taxe d'habitation, mesure évidemment destinée à s'acheter les électeurs.

La corruption est désormais l'un des gros moteurs de la très oligarchique Cinquième République, ce qui fait de ce régime soi-disant démocratique un promoteur direct du capitalisme libéral.

Qui n'a pas de rôle dans ce système, pas les moyens de le soutenir ou de le menacer, ne risque en revanche pas la moindre tentative de corruption. 
Les salariés, par exemple, ouvriers ou employés dans des boulots non qualifiés, sont interchangeables entre eux, où qu'ils se trouvent dans le monde. Cela n'est possible bien sûr que par le subtil mécanisme économique de la "balance pénurique organisée" : une pénurie de travail, un chômage pandémique, dans les pays riches d'une part ; d'autres part, une pénurie de moyens de vivre, des revenus de misère, dans les pays pauvres.
Autre exemple de personnes qui ne comptent pas : les auto-micro-entrepreneurs et les petits indépendants, les uns trop contents de gagner quelques sous, les autres heureux et étonnés d'être encore debout.
Ne parlons même pas des handicapés, des sans-abri, des migrants, des intermittents du spectacle, des illuminés... 
Les retraités sont quant à eux la pire des espèces, qu'il faudrait éliminer au plus vite, car elle coûte cher, d'abord en cotisations, puis en versement de pensions, sans jamais rien produire. Ah si, ils produisent du soin médical, et pour des sommes faramineuses, et ça, c'est plutôt bon pour le business. Cf. https://landing.investissement-ehpad.eu/?campaignid=12196478585&adgroupid=118703463762&adid=495100216070&gclid=Cj0KCQiA7YyCBhD_ARIsALkj54rXcoU_5O_W-SfFkq2CNVjL7OPRLgv3uUyArqCysv5pGf76ldKTTBYaAozBEALw_wcB
 Mais bref, l'idéal, pour les capitalistes français, ce serait le système en vigueur aux Etats-Unis ou dans un quelconque pays sous-développé où il n'existe aucune protection sociale, si bien que les vieux meurent au boulot et donc pas trop tard.

Argent contre liberté, voilà les termes de l'accord qui nous est proposé en permanence. Une fois qu'on en a croqué, on est foutu : d'abord, c'est si bon, le luxe, qu'on en tombe vite dépendant ; puis on en abuse et alors il en faut davantage pour ne pas retomber ; de cette façon la complicité s'installe et par force, on marche dans la combine ; on n'a bientôt plus le courage de se rebeller, de dire la vérité, de refuser la compromission ; au stade ultime, il ne reste que deux alternatives, soit on se dégoûte soi-même et on se suicide, soit on se ment, on se forge une carapace ontologique en se convaincant que ce qu'on fait est le bien.

Naturellement, les grands et petits bourgeois qui ont baigné dès la naissance dans cette idée que leur classe est moralement supérieure et que leur fortune est méritée n'ont pas ce dilemme, ils savent cyniquement que la corruption et la cruauté, la carotte et le bâton, sont les clés de leur domination.

J'ai entendu, je ne sais plus où, que, suite à la condamnation de Sarkozy pour corruption et trafic d'influence, certains journaux étrangers avaient titré "La France, royaume de la corruption". Marrant, non ?

Bon, il faut quand même que je vous renvoie vers cette question à la présidente Ursula von der Leyen, une grande bourgeoise justement... 

https://www.youtube.com/watch?v=aDANc6xd3wU 



mardi 26 janvier 2021

Petites vicissitudes, en marge de la pandémie

Vous connaissez le professeur François Raffi ?

1. Le voici sur le site du CHU de Nantes :

https://www.youtube.com/watch?v=n3S8bnCqDwU

 

2. Le professeur Raffi est mêlé ici à une vilaine affaire, sur le site Front Populaire :

https://www.youtube.com/watch?v=JWp-UF_8DS8

 

3. Le dénouement et quelques détails de la sale affaire dont vous venez de prendre connaissance est sur Actu Nantes :

https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/didier-raoult-francois-raffi-du-chu-de-nantes-reconnait-etre-l-auteur-des-appels-malveillants_38626636.html

ou sur France Bleu Pays de Loire, si vous avez davantage confiance :

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/appels-malveillants-au-pr-raoult-amende-de-300-euros-pour-le-medecin-nantais-francois-raffi-1611151621

 

4. Conflit d'intérêts selon Financial Afrik

https://www.financialafrik.com/2020/07/18/france-les-juteuses-relations-dinteret-entre-gilead-et-des-medecins-anti-chloroquine  

Source de ces chiffres, France Soir :

https://www.francesoir.fr/societe-sante/top-13-des-revenus-annuels-recents-verses-par-lindustrie-pharmaceutique

 

5. Avant d'aller plus loin, François Raffi présenté par lui-même :

https://www.edimark.fr/francois-raffi

* * * * *

Bon, après ça, par curiosité, et pour en avoir le cœur net, vous tapez « Transparence santé » dans la fenêtre  Google et vous obtenez :

1. Ce premier message, un peu surprenant :

« Transparence.gouv.fr - Solidarites-sante.gouv.fr

www.transparence.sante.gouv.fr

Aucune information n'est disponible pour cette page.
Découvrir pourquoi » 

2. Vous cliquez donc sur "découvrir pourquoi" et Google vous explique :

https://support.google.com/webmasters/answer/7489871?hl=fr  

 

3. Finalement, la base de données publiques (pour la transparence !) devrait être ici :

https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/main?execution=e1s1

Vous remarquez, au bas de la page, que ce sont les entreprises qui font cette déclaration des liens d’intérêt.
Sur l’honneur ? Ouh !


4.  Bon, quand vous en êtes là, vous avez hâte naturellement d'avoir accès aux données (qui sont publiques).
Eh bien, je vous souhaite bon courage. Et si vous trouvez un seul chiffre, faites-moi vite savoir comment vous avez fait ! Je compte sur vous, hein.


5. Sinon je vais encore être enclin à croire que ce gouvernement veut nous cacher des choses.

Richard


PS. Le Pr Raoult, à propos des mutants du coronavirus, des vaccins et du conseil de l'ordre des médecins :

https://www.youtube.com/watch?v=fW_yIhxVU_0&feature=push-u-sub&attr_tag=8TzdCiTzTkEwP79F%3A6 


 

dimanche 24 janvier 2021

Le « mur du çon » franchi chaque jour par un gouvernement en grande forme.

Il n’y a plus que le service public, parfaitement mis au pas dès le lendemain de l’élection de Macron,  et quelques chaînes privées spécialisées dans le bavardage en continu (et qu’il est désormais inutile de nommer) pour défendre et trouver géniales les lubies, bourdes et billevesées que Macron, Castex, Véran et autres Schiappa produisent chaque jour à la vitesse du "çon".

Le JT présenté par notre régionale Carole Gessler nous en fournit l’archétype, criant de flagornerie et sans la moindre vergogne. C’est grave. Parce que « les cons, ça ose tout » - disait fort justement Michel Audiard. Et nous sommes, hélas, gouvernés par des imbéciles sans culture, des incompétents pusillanimes, des connards vaniteux. Triples buses !

Contrairement à ce qui se ressasse de JT en JT, on sait maintenant comment soigner la covid et éviter d’envoyer les gens en réanimation grâce à des traitements développés par les médecins qui s’occupent vraiment de soigner, rien à voir avec ces épidémiologistes de salon qui ne font que bidouiller des chiffres sur des tableurs Excel. Alors même que les personnes à risque risquent moins désormais de se retrouver en situation de péril, ce gouvernement s’en tient toujours à son objectif de réduction des dépenses de l’hôpital public et continue donc tranquillement de fermer des lits, de réduire les effectifs, de diminuer les budgets de fonctionnement.

C’est exactement le contraire de ce qu’il faut faire si on veut que les malades de la covid soient correctement soignés. Rappelez-vous cette consigne du mois de mars dernier : pour éviter l’engorgement des urgences, restez chez vous !

En plus de ça, ces buses criminelles s’amusent à nous faire crever d’inactivité, de pauvreté, de solitude, de sécheresse, de  désespoir. Nous voilà, gens de rien, les cobayes d’une future société concentrationnaire.

Plus besoin de camps pour empêcher les idées subversives et les rébellions : enfermés chez nous, la télé pour seul horizon, un flic armé patrouillant devant la porte, nous sommes bien mieux tenus, toute contestation étant aussitôt réprimée ; 135 puis 1500 euros d’amende, ça refroidit. Comme ont été refroidis à coups de LBD et de grenades de désencerclement les gilets jaunes. Merci la police.

Ouvrons une parenthèse. Ils sont fâchés, la police, paraît-il, depuis que Macron a admis des violences policières. Du coup, ils boudent, refusent de faire du zèle (mais ne sont pas en grève) et ne verbalisent pas autant qu’il faudrait  les contrevenants au couvre-feu. Ils nient qu’il y ait des violences policières, malgré les images ; en tout cas, ils ne veulent pas qu’on en parle. Ils ne supportent pas d’être les mal aimés de la République. Dans leur grande naïveté, ils ne voient pas qu’ils sont eux-mêmes la cause de cette situation. C’est tragique.

Pas tous, bien sûr. Mais je me demande si ce n’est pas par vice qu’ils font semblant de croire que tous les français les mettent tous dans le même panier ; par un esprit de corps mal compris ou par la crainte de représailles internes... ? Reconnaissons toutefois qu’il est difficile de faire le tri, parce que tout de même, c’est le métier qui veut ça. Même un bon gars, une fois au milieu du troupeau, aura du mérite à ne pas suivre le mouvement de la charge, complice du pire par obligation de service.

Alexandre Langlois, policier lanceur d’alerte, va être puni pour son honnêteté : https://www.youtube.com/watch?v=FrPhm2Vvm1E&feature=push-u-sub&attr_tag=jxI-kyHBZKd4uZ8u%3A6

J’avais cette discussion avec un flic de la famille. Je lui ai demandé ce qu’il pensait de cette instit’ qui avait attaché un enfant à sa chaise, s’il en déduisait que tous les profs étaient sadiques, si l’opprobre d’un devait retomber sur tous, s’il était juste de nier l’existence de cette violence professorale. Il n’a pas répondu.

Fermons la parenthèse et passons à cette petite séquence édifiante entendue sur France inter. Un professeur (j’ai oublié son nom) de l’Académie de Médecine, à propos du dernier changement de stratégie en matière de masques, contredit le ministre de la santé. C’est aussi dans la Voix du Nord : https://www.lavoixdunord.fr/924516/article/2021-01-23/faut-il-modifier-les-gestes-barriere-face-aux-nouveaux-variants-pas-si-sur-pour

Et le journaliste aussitôt de se dire choqué par cette outrecuidance, ce crime de lèse-majesté.

Qui croyez-vous ? L'Académie ou le ministre ? Difficile de choisir son camp, hein ? On se demande si la vérité scientifique comporte et s'accommode de cette sorte de contradictions, et puis on cherche ailleurs ce qui pourrait motiver l’un et l’autre. On n’est pas loin de céder à la prospective conspirationniste.

A ce propos, écoutez la députée européenne EELV, Michèle Rivasi, qui n’a rien d’une complotiste. https://www.youtube.com/watch?v=P_rwtxzC13s

Vous avez confiance, vous, en des firmes multinationales et une commission européenne qui signent des contrats aux clauses secrètes que même les députés n’ont pas le droit de connaître ? Ca pue fort le conflit d'intérêts, ou la mafia, non ? Mais au grand jour…

Pourquoi ces gens-là s’obstinent-ils à nous promettre le salut par la vaccination alors qu’il est désormais évident que jamais l’immunité collective ne sera atteinte, puisqu’il n’y aura même pas assez de vaccins pour les 50% indispensables, puisque en outre ce vaccin n’immunise que  trois mois et qu’il faudra donc recommencer à vacciner les premiers alors qu’on sera encore très loin d’avoir vacciné les derniers.

Et voici qu’ils décrochent le pompon, mettent la cerise sur le gâteau, défoncent le mur de la connerie : les cafés et restaurants n’ouvriront pas avant le 6 avril, au plus tôt, et les mesures d’urgences dureront jusqu’à l’automne, au moins.

En attendant l'état d'urgence permanent ?

lundi 18 janvier 2021

Vaccination, état d’urgence : encore des trucs pas logiques !

L’envie de compléter l’article précédent me vient de l’information suivante, trouvée d’abord sur un autre site ; car voici plutôt l’info de CNEWS, qui est du main stream, donc du solide, de la « pravda », la vérité quoi.

https://www.cnews.fr/monde/2021-01-15/coronavirus-13-morts-liees-au-vaccin-en-norvege-1036374

1. Bien sûr, bien sûr - nous assure-t-on, du côté des experts en vaccinologie - le bénéfice du vaccin est tellement supérieur au risque d’effets secondaires graves que ce risque doit être considéré comme négligeable.

Ceux qui disent ça changeront peut-être d’avis lorsque l’effet indésirable tombera sur eux-mêmes ou un de leurs proches.
Je songe aux quelques dizaines enfants qui devenaient chaque année handicapés mentaux suite à la vaccination contre la variole (obligatoire jusqu’en 1979). Dire qu’ils étaient quantité négligeable n’est pas moralement acceptable.

C’est pourquoi le risque lié à une vaccination ne peut pas être imposé.
La vaccination obligatoire telle qu’elle est pratiquée en France est un abus de pouvoir.

2. Revenons à ces morts liées à la vaccination contre la covid.
Certains contesteront la véracité de cette information, tant il est vrai que science et information se construisent autant sur des affects et des convictions a priori que sur la réalité. Ils pourront néanmoins convenir qu’il n’est pas logique d’inoculer un vaccin, censé titiller leur système de défense, à des gens qui sont susceptibles de développer une forme grave de la covid parce que justement leur immunité est déjà déficiente.

Est-ce que seulement on fait un test avant de vacciner les vieux (comme moi) pour voir s’ils n’auraient pas déjà été en contact avec le virus, s’ils n’auraient pas déjà des anticorps, s’ils ne sont pas à cet instant porteurs du virus, voire en passe de développer la maladie ?

Est-ce qu’on s’inquiète de savoir s’ils n’ont pas des carences en zinc ou en vitamine D, l’une et l’autre étant des facteurs aggravant l’immunodépression ?

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/collectif-medecins-preconise-utilisation-vitamine-du-zinc-prevenir-formes-graves-covid-1908356.html

N’ayant jamais entendu parler de telles procédures dans les médias main stream, je pense que cela ne se fait pas.
Bingo : https://www.liberation.fr/checknews/2021/01/07/covid-19-faut-il-se-faire-tester-avant-d-etre-vaccine_1810576

3. A verser au dossier du bricolage autour de la vaccination de masse :
L’autre jour, j’entendais que des soignants futés avaient trouvé une astuce pour atténuer les effets de la pénurie programmée de vaccins. Figurez-vous qu’ils ont découvert qu’il y avait dans chaque flacon de Pfizer une sixième dose (supplémentaire de sécurité) et qu’ils ont donc décidé de l’utiliser. Ne serait-ce pas plutôt qu’il font six doses avec cinq - soit moins 20% par dose ? 

On se doutait déjà que les quantités et les procédures se calculaient à la louche, mais là, on racle le fond.

4. Parmi les trucs pas du tout logiques : les interdictions d’activité.
Traduisons d'abord activités autorisées ou interdites par le conseil de défense en axiomes (assertions non démontrées mais censées faire consensus), puis nous en déduirons quelques règles (théorèmes).

Axiome 1.
Dans les usines et les écoles, on n’a qu’à respecter les protocoles et tout ira bien, ce n’est pas là que l’épidémie reprendra vigueur.

Axiome 2.
Dans les grandes surfaces commerciales et dans les petits commerces indispensables, on ne risque rien non plus, du moment qu’on met un masque, qu’on se lave les mains en entrant (pas en sortant ?), et qu’on se tient à 1 ou 2 mètres de distance des autres, même si entre temps on tripote un millier d’objets que d’autres avant soi ont tripoté.

Axiome 3.
Dans les autobus ou le métropolitain, dans les avions, même serrés comme des sardines en boîte, ce n’est pas là qu’on se transmet le virus.

Des mesures communes aux lieux concernés par les axiomes 1, 2 et 3, on déduit le
Théorème du masque
Il suffit de porter un masque pour pouvoir s’entasser en tout lieu fermé, dans lequel on pourra en outre s’avoisiner (en cas de nécessité) à moins d’un mètre et tripoter tout ce qu’on veut.

 

Axiome (ukase) 4.
Dans les cinémas ou les salles de spectacle, on risque l’explosion de la contagion, même si on met un masque, qu’on se lave les mains et qu’on se tient à distance des autres, même si les acteurs et chanteurs se cantonnent tout au fond de la scène .

Axiome (ukase) 5.
Sur les remontées mécaniques, avec masque et tout, et tout, bien que ce soit en plein air, on est également dangereux.

Les ukases 4 et 5 sont évidemment en contradiction avec le théorème du masque ; les deux ne peuvent être vrais en même temps, et par conséquent :

- soit le théorème est vrai, et alors les cinémas et les salles de spectacle doivent ouvrir.

- soit les axiomes 4 et 5 sont vrais, et alors les usines, écoles, supermarchés, commerces et transports en commun doivent fermer (les axiomes 1, 2 et 3 étant alors invalidés).

 Ne pourrait-on résoudre la contradiction en considérant les écoliers comme des acteurs ou en organisant des marchés dans les salles de spectacle ?


Axiome 6.
Dans les cantines scolaires ou d’entreprises, où on enlève le masque pour manger et boire, on risque bien un peu de ramasser le virus d’un voisin, mais tant pis, on bricolera des mesures renforcées... parce que si on les fermait, les gens obligés de bosser seraient bien embêtés.

https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/coronavirus-comment-vont-s-organiser-les-cantines-scolaires-7800955983

Axiome 7.
Dans les cafés et les restaurants, on cultive carrément le virus, même si on met en place les mêmes mesures renforcées que dans les cantines.

Les axiomes 6 et 7 sont encore une fois inconciliables. A moins que…


A moins qu’on introduise l’effet apéro.
- Oui, à l’apéro, les gens picolent, rigolent, se lâchent, oublient les consignes, se touchent et finissent par se postillonner dessus.
L’effet apéro, c’est aussi la défiance à l’égard des cafetiers et restaurateurs qui ne seraient pas capables de faire respecter les mesures renforcées, d’empêcher les gens de se papouiller en se donnant un peu de bon temps.

- Ô surprise : ça marche aussi pour l’axiome des remontées mécaniques ! A la montagne, c’est bien connu, les gens s’envoient dès le matin quelques godets de vin chaud avant d’aller sur les pistes. Ca les excite, ils se draguent et le soir, tout ça finit en partouze dans les boîtes de nuit.

- Et ça marche aussi pour les théâtres et les salles de concert, où les spectateurs rient à gorge déployée, ou pleurent, ou battent des mains avec ravissement, ou chantent - bref  -, communient en exprimant sans frein leurs émotions.

D’où la condition unique qui valide tous les axiomes :

Là où on ouvre la bouche pour le plaisir, quoi qu’on fasse, se propage l’épidémie, mais partout ailleurs, il suffit qu’on adapte les mesures, qu’on s’accommode d’à-peu-près…


Tout ça a peut-être bien une logique, mais ça n'est pas juste.

 

lundi 11 janvier 2021

A propos de vaccination contre la covid-19, quelques trucs qui ne sont pas logiques.

Commençons par les définitions.

Selon l’institut Pasteur ( https://www.pasteur.fr/en/qu-est-ce-que-immunite-collective-french ) :

1. « L'immunité collective correspond au pourcentage d’une population donnée qui est immunisée/protégée contre une infection à partir duquel un sujet infecté introduit dans cette population ne va plus transmettre le pathogène car il rencontre trop de sujets protégés. Cette immunité de groupe, ou collective, peut être obtenue par l’infection naturelle ou par la vaccination (s'il existe un vaccin bien entendu). »

2. « Le niveau nécessaire pour passer ou rester sous le seuil épidémique dépend du taux de reproduction de base de la maladie, le R0 (lire R zéro), c’est à dire du nombre moyen d’individus immunologiquement naïfs qu’un sujet va infecter après contact. Plus ce taux de reproduction de base est élevé, plus le pourcentage de sujets immunisés doit être élevé. »

3. « L’immunité collective est calculée comme suit :
Immunité collective = 1 - 1/R0.

Par conséquent, le calcul pour obtenir ce pourcentage permet d'obtenir les résultats suivants :
- 50 % pour la grippe,
- 70% pour Covid-19,
- 90 à 95 % pour la rougeole. »

On comprend bien qu’il s’agit là d’une explication sommaire, destinée au « grand public » qui notoirement ne pige que pouic à la science et n’a par conséquent pas besoin qu’on s’évertue à lui démontrer des choses qui demeurent hors de sa portée.
Mais enfin, tout de même, l’auguste institut aurait pu nous indiquer au moins comment se calcule le taux de reproduction de la maladie, ce fameux R0 qui détermine combien il faut vacciner de gens pour obtenir l’immunité collective dont la promesse est qu’elle fera disparaître le virus !

Par parenthèse, il me semble qu’il s’agirait plutôt du taux de propagation du virus, le bon sens nous incitant à faire une différence entre porteur du virus et malade de la covid. Il se trouve en effet que 86% des personnes contaminées n’ont aucun symptôme, leurs défenses naturelles étant sans doute capables d’empêcher le virus de nuire, puis de le détruire (Science et Avenir : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/86-des-personnes-contaminees-par-le-covid-19-n-auraient-pas-de-symtpomes_148191  ).

En cherchant un peu, on trouve des réponses à la question du comment se calcule le R0. Dans Wikipedia par exemple : (https://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_reproduction_de_base ) :

« Si R0 est facile à conceptualiser, le calcul de R0 se révèle difficile. Ainsi, au début de l'épidémie de CoVid-19 en 2019, 12 équipes scientifiques ont cherché à calculer le R0 de la nouvelle maladie : leurs résultats ont varié du simple au quintuple (de 1,5 à 6,685). »

Nous voilà bien avancés ! Mais nous pouvons raisonnablement supposer que, comme c’est le cas pour beaucoup de théorèmes médicaux jamais démontrés, car indémontrables, que le RO est établi statistiquement et ne représente donc qu’une probabilité, dans un lieu ou une région donnés, dans des conditions données (confinement ou pas), pour une population déterminée, assez nombreuse, avec en outre toutes les erreurs humaines commises au moment de la collecte des données.

Tout statisticien honnête vous dira qu’on peut faire dire n’importe quoi à des statistiques, tant qu’on peut choisir ses critères et introduire à volonté des variables de pondération ou d’ajustement.

Bon. Admettons tout de même que le calcul final soit bon, que contre l’épidémie de Covid-19, ce soient 70% de la population qui devraient être immunisés, soit naturellement par contact avec le virus, soit par la vaccination.

 

Et bam ! C’est à partir de là que ça cloche.

1. Pour commencer, il apparaît maintenant que seulement 50% (à 60%) de Français immunisés suffiraient à enrayer l’épidémie, information largement diffusée dans les médias, comme par exemple celui-ci : https://www.bfmtv.com/sante/50-a-60-des-francais-vaccines-un-chiffre-suffisant-pour-atteindre-l-immunite-collective_AN-202012230260.html

C’est également le discours officiel du gouvernement, qui semble donc avoir écarté le calcul de l’institut Pasteur pour s’inspirer plutôt de son propre comité scientifique.

20% de la population en moins, ça fait 13 millions de personnes et une assez colossale marge d'approximation !

2. En même temps, on apprend par un article du Lancet, relayé par Science et Avenir (https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-pourquoi-la-strategie-de-l-immunite-collective-serait-une-dangereuse-erreur_148426 ) que l’immunité collective atteinte naturellement ne serait pas prouvée scientifiquement. Sous-entendu que seule est prouvée l’immunité atteinte par la vaccination.

Et par quel secret mécanisme, cette différence, s’il-vous-plaît ? Pas trouvé d'explication.

2. Là-dessus, l’Académie Nationale de Médecine rappelle que, « même dans les pays les plus affectés par la pandémie, les niveaux d’immunité collective sont trop faibles pour escompter un ralentissement spontané de la propagation du virus ». (article complet ici : https://www.academie-medecine.fr/communique-de-lacademie-vaccination-contre-la-covid-19-pourquoi-hesiter )

L’immunité naturelle existerait donc bel et bien. Evidemment, elle ne peut pas se faire si vous empêchez le virus de se transmettre. Qu’en serait-il si on le laissait circuler un maximum dans la population sans risque (pour les facteurs de risque, voir ici : https://urgences-serveur.fr/covid-19-mise-au-point-quotidienne.html?lang=fr ), tout en protégeant les personnes qui risquent des formes graves de la covid ?
Logiquement, le virus ne devrait rapidement plus avoir de terrains sur lesquels se développer…

Bon. De ces assertions contradictoires, nous pouvons conclure assez prosaïquement que l’immunité collective est une sorte de dogme, assez vaguement défini, mais reconnu comme efficient ou non, selon l’expert qui en fait usage.
Elle constitue essentiellement le fondement de la doctrine du vaccin. C’est même comme si elle avait été inventée pour justifier la vaccination à grande échelle.

Il est d’ailleurs parfaitement assumé par nos décideurs que l’objet de la vaccination est d’accélérer l’accession à l’immunité collective.


Prenons pour vraie la stratégie qui consiste à vacciner massivement pour tuer au plus vite le virus et voyons ce qu’il en est.

1. Côté vaccination, ça démarre assez mal. Selon le site  Covid Tracker, mis à jour régulièrement, (https://covidtracker.fr/vaccintracker ), 1.000.000 de Français auront été vaccinées d’ici au 30 mars 2021, ce qui représentera 1,5% de la population.

A ce train-là, quand on aura fini, au bout de quelques années, de vacciner les 50% nécessaires, le virus aura sans doute déjà muté plusieurs fois, malgré que cet été et cet automne, les détracteurs du Pr Raoult avaient décrété que les mutants du virus n’existaient pas (les voilà contredits bien sèchement par sa variante britannique, et nous attendons toujours qu’ils fassent amende honorable).

Bref, on est très loin du compte. Cette campagne de vaccination ne donne pas du tout le sentiment d’une action d’urgence, mais ressemble bien plutôt à un challenge impossible à tenir. Peut-être même le seuil à atteindre finira-t-il par descendre à 40%...

2. Quant au virus, si on le laissait circuler parmi la population qui ne risque rien ou seulement des symptômes bénins, il pourrait à lui tout seul, comme en mars dernier, avoir un R0 de 3 et ainsi, chaque personne en contaminant 3 nouvelles, nous amener à une immunité qui tendrait vers les 70% en quelques semaines ou quelques mois tout au plus - 70% maximum ! car il faudrait évidemment durant cette période mettre au confinement les 25% de plus de 60 ans et les autres personnes à risque, souffrant de diabète, d’obésité, de troubles cardiaques, etc.

Mais aussitôt on objecte : « Ce serait atroce de confiner les vieux. »
Eh bien, c’est déjà fait.
« Mais avec le vaccin, les formes de la covid sont moins graves. »
Qu’est-ce qui le prouve ? Est-ce qu’on a déjà un retour sur ce point 

 

Mais après tout, admettons que le vaccin soit l’unique solution.

Ca n’empêche pas le festival des incohérences de continuer.

Le vaccin Pfizer était bien censé devoir être administré en 2 doses à 3 semaines d’intervalle, n’est-ce pas ? « Très important de faire la piqûre de rappel ! » nous a-t-on précisé.

Et voilà que le délai entre les deux injections est passé à six semaines !
- Est-ce que le vaccin sera aussi efficace ?
- Oui, oui, pas de problème, nous rassure-t-on.
On veut bien le croire, mais pourquoi ne pas l’avoir dit avant ?

Certains ont même évoqué la possibilité de n’injecter qu’une demi-dose à chaque fois.
- Est-ce qu'alors le vaccin sera aussi efficace ?
- Oui, quasiment pareil, nous rassure-t-on.

Et voilà que déboule la variante britannique du coronavirus.
- Est-ce que le vaccin sera aussi efficace contre celui-là ?
- Selon toute vraisemblance, la réponse est oui, nous rassure-t-on.

Le public, dans sa grande ignorance, ne peut pas comprendre que les normes changent comme ça tout le temps. Qu’est-ce que c’est que ce bricolage ? Qu’est-ce que le fabricant Pfizer en dit ? Ben, il n'en dit rien. Alors le public se met à penser que chez Pfizer ils ne savent pas trop ce qu’ils font, qu’ils pondent leurs processus au doigt mouillé...

Peut-être les complotistes vont-ils même jusqu’à soupçonner le laboratoire de vouloir vendre son vaccin à n’importe quel prix pour les malades et au prix fort pour la collectivité. 
Peut-être vont-ils jusqu’à soupçonner le gouvernement et le comité scientifique de bricoler leurs mesures en fonction de la pénurie de vaccins ?
Et de là à dire que politiques et laboratoires sont complices, il n’y a qu’un pas qu’ils franchiront allègrement, les conspirationnistes !

Alors quand en plus le labo Pfizer entretient le secret autour de son étude, ça n’arrange pas vraiment les choses.
Son vaccin devrait conférer une immunité de 95% !  OK, mais comment Pfizer a-t-il établi ce chiffre astronomique ? L’entreprise a-t-elle eu suffisamment de temps pour procéder à la vérification nécessaire ? Est-ce qu’elle a plongé des vieux, passé 60 ans, vaccinés, dans un bain de virus actifs (au hasard : un supermarché ou une rame de métro) et constaté qu’ils n’avaient pas ou moins développé la maladie que le groupe témoin qui avait reçu un placebo ? En fait, personne n’en sait rien. Le labo n’a publié qu’un « document d’information sur l’étude. » L’étude elle-même est restée secrète. ( https://www.vidal.fr/actualites/26337-vaccin-pfizer-biontech-contre-la-covid-19-enfin-des-donnees-a-analyser.html )


 Bon, les amis, la science, même dans un domaine aussi complexe que le médical, c’est quand même la science, oui ou merde ? C’est-à-dire un minimum d’exactitude, de rigueur et de cohérence. Ou alors chacun fait sa petite tambouille sans se préoccuper de science, en manipulant les chiffres comme ça l’arrange ?

 

Pour ajouter à la farce, le docteur Blachier, par ailleurs pourfendeur de la chloroquine et ardent défenseur de la vaccination, se confie
- ici : (https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-un-gag-de-plus-le-dr-blachier-evoque-le-problemes-des-aiguilles-chez-laurence-ferrari_461315 ) :

- et là : ( https://twitter.com/Le___Doc/status/1347609219323858944 )

 

Pff ! Ca devient difficile de prendre tous ces gens-là au sérieux.
Pas étonnant que les Français se méfient !

 

Question subsidiaire : combien coûte le vaccin Pfizer ?

30 euros par dose, soient 60 euros par immunité. c'est écrit là :
 ( https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-19-comment-un-vaccin-peut-il-couter-si-cher_fr_5fd0a663c5b652dce5848ed7 ).

Multiplié par 33.262.000 Français (50% de la population), ça fait 1.995.720.000 euros. A cela s’ajoutent encore le prix de la conservation en supercongélateur, le transport express en fourgon frigorifique, le salaire des gens qui assurent toute cette logistique et celui du soignant qui pique. 

La Sécurité Sociale va déguster.

On apprend dans le même article du "Huff" que : « Les entreprises [Pfizer et Moderna] lèvent beaucoup de fonds privés pour la recherche et la production de ces produits [servant à la fabrication du vaccin]. C’est ce qui explique le prix plus élevé de ces deux vaccins que ceux produits par AstraZeneca ou Johnson & Johnson. »

Nous pouvons donc être sûrs que sur chaque vaccin nous payons les dividendes que ces généreux investisseurs ne sauraient attendre trop longtemps.
Mais enfin, c’est normal : business is business.

 

Pour finir sur une note vraiment tragique,
voici le leitmotiv, le mantra, la rengaine de toute cette campagne pour la vaccination : « Le vaccin est notre seul espoir de retrouver une vie économique normale. » citation de Frédéric Bizard, économiste expert en protection sociale.

Ca sonne à la fois comme une menace et un chantage, qui permet aux pires hurluberlus de demander la vaccination obligatoire et le passeport vaccinal

Et c'est là que se niche l’essence même de la sale connerie qui préside à nos destinées dans ce monde : l'obsession du contrôle des esprits.

Un économiste quelconque (tapez dans une poubelle, il en sortira des flopées), appelé à la rescousse en tant qu'expert en santé publique, vous assène un dogme que tout scientifique honnête jamais ne soutiendra, parce qu'il n'y a pas de rapport entre le virus, la maladie et la vie économique.
Le virus affecte les corps, le médecin soigne les corps, mais c'est la mauvaise gestion de la pandémie qui tue l'économie - et personne pour la soigner ! Seule la finance se porte bien, révélant une fois encore son visage de charognard qui prospère sur le malheur. 

Mais les gens, les honnêtes, les scientifiques véritables, qui voient toute cette honteuse mascarade n'ont pas accès aux canaux du main stream. Il va falloir se battre pour, encore et encore.

Finalement, quoi qu’on veuille nous faire croire, le grand cafouillage de 2020, qui n'a sûrement pas fini de nous en faire voir, montre qu’il y a autant d’experts bidon, de tartufes sans vergogne, dans les médias que de fake news sur Internet.

Ciao !